Friday, March 21, 2008

***Historique : Chronologie du développement de Paris***


***Chronologie du développement de Paris :

6 juillet 2007 l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement rend un avis réservé sur le projet de SDRIF
15 février 2007 Vote du Schéma Directeur de la Région Ile-de-France au conseil régional
7 juillet 2006 Première conférence métropolitaine réunie à l’hôtel de ville de Vanves à l’invitation de trente élus locaux parisiens et banlieusards
1er juillet 2005 Le transfert de la direction du STIF aux collectivités locales est prévu à cette date. Le président du STIF n’est plus, de droit, le préfet de région mais le président du conseil régional

6 juillet 2007 => l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement rend un avis réservé sur le projet de SDRIF

15 février 2007 => Vote du Schéma Directeur de la Région Ile-de-France au conseil régional

7 juillet => Première conférence métropolitaine réunie à l’hôtel de ville de Vanves à l’invitation de trente élus locaux parisiens et banlieusards

1er juillet 2005 => Le transfert de la direction du STIF aux collectivités locales est prévu à cette date. Le président du STIF n’est plus, de droit, le préfet de région mais le président du conseil régional

2000 => Création de l’Association des collectivités territoriales de l’est parisien (ACTEP) qui regroupe vingt -et-une communes et deux conseils généraux, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne. L’objectif de cette association d’élus est de promouvoir un rééquilibrage est/ouest de la politique d’aménagement pour renforcer l’attractivité de l’est parisien

26 avril 1994 => Approbation du nouveau Schéma directeur de la région d’Ile-de-France par décret en Conseil d’Etat. Le SDAURIF propose notamment une organisation multipolaire de la région autour de cinq pôles : Paris, La Défense, Roissy, Marne-la-Vallée et Massy-Saclay-Orly

4 novembre 1992 => Présentation par le gouvernement du Schéma directeur d’aménagement de l’Ile-de-France

1989 => Le fonds d’aménagement de la région Ile-de-France (FARIF) est créé pour le financement du logement locatif (PLA et PLI) à Paris et en proche couronne, l’acquisition foncière, l’investissement en matière de transports collectifs et de réseau routier national. Ce fonds est alimenté par une taxe sur la surface des bureaux, centres commerciaux et entrepôts

31 décembre 1982 => Réforme de l’organisation municipale de Paris, Lyon et Marseille, la loi PLM. Le pouvoir exécutif de l’assemblée régionale n’est plus détenu par le préfet d’Ile-de-France

2 mars 1982 => Loi de décentralisation relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions

1979 => Mise en place du réseau de surveillance de la qualité de l’air Airparif composé de soixante-quinze stations dont certaines sont aptes à des mesures multipolluantes

22 mars 1977 => Jacques Chirac est élu maire de Paris – Entrée en vigueur du nouveau statut autonome de Paris

1976 => Loi portant organisation de la région Ile-de- France –création du conseil régional

10 juillet 1964 => Nouveau découpage administratif de la région parisienne : la Seine et la Seine-et-Oise sont découpées en sept départements (8 au total)

1961 => Planification de l’évolution urbaine par Paul Delouvrier à la demande du Général de Gaulle - Construction de 5 nouvelles villes et du RER

1928 => L’idée de région parisienne apparaît sur l’agenda politique sous le gouvernement Poincaré

1860 => Limite de Paris : enceinte de Thier (équivalent du périphérique)

1er janvier 1860 => Paris passe de 12 à 20 arrondissements

16 juin 1859 => Annexion à Paris de plusieurs communes limitrophes

XIXe siècle : Naissance de notre Paris contemporain Grands travaux d’Haussmann à Paris

XVIIIe siècle => Limite de Paris : enceinte des fermiers généraux

5 novembre 1789 => L’un des premiers rapports officiels sur le découpage de l’Ile-de-France a été rédigé par le député Dupont de Nemours et rendu public à cette date. Deux découpages se présentent aux législateurs : celui de l’ancien régime qui isolait Paris de l’ancienne province de l’Ile-de-France ou celui d’un « grand département » comparable à en taille et en prérogative à l’ensemble des départements français. Dupont de Nemours est partisan d’un département aux dimensions restreintes, formé de Paris et délimité par des communes et lieux dits limitrophes.

XVe siècle => Reprise de l’essor économique de Paris après la Guerre de 100 ans

XIVe siècle => Limite de Paris : enceinte de Charles V (jusqu’à la place de la Bastille et la Porte Saint-Denis)

XIIIe siècle => Limite de Paris : enceinte de Philippe Auguste (de la rue de l’Estrapade et du Louvre aux Fossés-Saint-Bernard)

508 => Clovis fait de Paris sa capitale

IVe siècle => Paris prend son nom actuel

Ier siècle => Construction de la cité romaine sur la rive gauche


*Historique de Paris* :

La cité romaine a été construite au Ier siècle sur la rive gauche. On pense qu’elle s’étendait approximativement du boulevard Saint-Germain au Val-de-Grâce et de la rue Descartes au jardin du Luxembourg. Lutèce était construite autour de la rue Saint-Jacques (qui en était le cardo) selon un plan organisé en rues perpendiculaires. Le centre de la ville est fixé par les architectes romains au niveau actuel des 172 et 174 de la rue Saint-Jacques. Le forum s’étendait de la rue Saint-Jacques au boulevard Saint-Michel et de la rue Cujas à la rue Malebranche

Paris prend son nom actuel au IVe siècle et Clovis, Mérovingien et roi des Francs, s’y établit pour en faire sa capitale en 508, suite à sa victoire sur les Romains. Les rois se fixent progressivement à Paris à partir de Louis VI (1108-1137), et plus encore de Philippe Auguste (1179-1223). La cour s’y fixant, Paris devient définitivement la capitale du royaume. La rive gauche de la ville n’est véritablement reconstruite qu’au XIIe siècle. À la même époque, la rive droite était constituée de quatre quartiers : le quartier de Grève (Saint-Gervais), le Châtelet, les Halles et Saint-Germain-l’Auxerrois. La ville parvient lentement à sortir du marasme de la guerre de Cent Ans. L’expansion économique reprend vers le milieu du XVe siècle et l’immigration provinciale vers 1500.

À la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle, Henri IV construisit les premiers ensembles architecturaux modernes avec la place des Vosges et hors du périmètre d’alors de la ville, l’hôpital Saint-Louis. Son successeur, Louis XIII, étendit l’enceinte de Charles V sur la rive droite pour englober l’équivalent des quatre premiers arrondissements. Louis XIV, quant à lui, détruisit cette enceinte pour construire sur son emplacement les premiers grands boulevards. Au XVIIIe siècle, l’enceinte des Fermiers généraux « mura » les onze premiers arrondissements actuels. La ville construite ne s’étendait pourtant alors que sur la superficie couverte aujourd’hui par les six premiers arrondissements, le jardin du Luxembourg marquant la frontière de la ville. Sous la monarchie de Juillet, la ville accéléra son rythme de croissance pour atteindre le mur des Fermiers Généraux, tandis que dans les faubourgs fut construite (entre 1840 et 1845) la dernière enceinte de Paris, dite enceinte de Thiers sur l’emplacement actuel du boulevard périphérique.

C’est au XIXème siècle que les travaux d’Haussmann vont faire apparaître le Paris contemporain. Paris s’engagea, sur le modèle de Londres, dans de gigantesques travaux de modernisation. Cette transformation développa le réseau des égouts, fit disparaître de nombreux quartiers insalubres et donna à Paris de larges avenues palliant les importants problèmes de circulation, ainsi que de somptueux monuments tels que l’Opéra Garnier, le Louvre tel que nous le connaissons actuellement et le Palais des Tuileries (aujourd’hui disparu), enfin de nombreux parcs et jardins (Monceau, Buttes-Chaumont, Montsouris). Le Paris d’aujourd’hui est donc avant tout celui de Napoléon III et d’Haussmann. Le 16 juin 1859, une loi fit annexer à Paris plusieurs communes voisines, étendant ainsi les limites de la commune jusqu’à la ligne de fortifications qui entourait la ville et ses faubourgs. Furent ainsi rattachées à Paris les communes de Belleville, Grenelle, Vaugirard et La Villette dans leur totalité, d’Auteuil, des Batignolles-Monceau, de Bercy, La Chapelle-Saint-Denis, Charonne, Montmartre et Passy en majeure partie (les parties de ces communes situées à l’extérieur des fortifications étant rattachées aux communes voisines), ainsi que des quartiers d’Aubervilliers, Bagnolet, Gentilly, Issy, Ivry, Montrouge, Neuilly, Pantin, Le Pré-Saint-Gervais, Saint-Mandé, Saint-Ouen et Vanves. Cette loi prit effet le 1er janvier 1860, et fut une étape importante dans les grands travaux dirigés par Haussmann. La capitale française passa ainsi de douze à vingt arrondissements et de 3 288 à 7 088 hectares.

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, Paris fut assiégé pendant plusieurs mois mais ne fut pas pris par les armées allemandes. Refusant l’armistice signé le 26 janvier 1871, et suite aux élections de février qui portèrent au pouvoir des royalistes désireux de mettre fin à la guerre, les Parisiens s’insurgèrent le 18 mars 1871 : ce fut le début de la Commune de Paris. Adolphe Thiers, chef du Gouvernement installé provisoirement à Versailles, l’écrasa militairement entre les 22 et 28 mai lors de la Semaine sanglante, qui reste à ce jour la dernière guerre civile qu’ait connu Paris.

En 1976, l’État accorde pour la première fois depuis 1871 une municipalité autonome à la capitale. Jacques Chirac devient le premier maire de Paris le 25 mars 1977.

Entre 1870 et 1940, la capitale de la France prend peu à peu un nouveau visage : Paris laisse place au « Grand Paris ». L’organisation administrative de Paris avait connu sous Napoléon III une adaptation à l’évolution démographique. Mais la ville est restée ensuite à peu de choses près enfermée dans l’enceinte de Thiers, soit ses limites de 1860, sans connaître de nouvelle évolution administrative afin d’accompagner la croissance des communes périphériques. En effet, le vieux Paris, surpeuplé et incapable de loger en totalité l’importante immigration provinciale, celles-ci absorbent alors le trop plein de l’expansion démographie liée à l’exode rural et à la croissance économique de la ville. Alors apparaît la notion contemporaine de « la banlieue ». Désormais, on parle moins de Paris que de la région parisienne, alors qu’apparaissent de nouveaux problèmes jusqu’alors largement négligés, comme celui des transports. En 1961, à la demande du Général de Gaulle, Paul Delouvrier planifie enfin l’évolution urbaine et élabore la construction de cinq villes nouvelles et du réseau de RER. Mais cette évolution majeure ne s’accompagne pas de la création d’une autorité unique, voyant au contraire deux départements de la région parisienne (La Seine, et la Seine-et-Oise) laisser place à sept départements, qui s’ils sont plus proches des habitants, divisent également les ressources fiscales et les compétences politiques. Tandis que la population de la ville de Paris stagne, celle de la banlieue s’accroît sans discontinuer depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à totaliser au XXIe siècle près de 80% de la population du grand Paris.

*Débat "Grand Paris" : Lien ci-dessus!

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