Monday, May 31, 2010

*Des sans-papiers manifestent devant...et à l'intérieur : un centre d'impôt ...Paris XVIe*



***Dernier jour en France, 31 mai 2010, pour déposer sa déclaration d'impôt sur le revenu 2010.

Une fois cette date passée, reste la possibilité de télédéclarer par internet.

Les contribuables qui effectuent la déclaration des revenus qu'ils ont perçus en 2009, sur le formulaire papier que leur a adressé l'administration fiscale, doivent impérativement le remettre avant le lundi 31 mai 2010, à minuit.

*Il est possible de télédéclarer ses revenus, par internet, sur le site www.impot.gouv.fr.

La date limite de cette télédéclaration varie selon le département de résidence du contribuable.

Pour les contribuables des départements de :
*1 à 19, la date limite est fixée au jeudi 10 juin 2010, à minuit ;
*Pour les contribuables des départements de 20 à 49, la date limite est fixée au jeudi 17 juin 2010, à minuit ;
*Pour les contribuables des départements de 50 à 974, la date limite est fixée au jeudi 24 juin 2010, à minuit.

***Plusieurs dizaines de travailleurs Sans-Papiers ont manifesté lundi devant et à l'intérieur d'un centre des impôts du XVIe arrondissement de Paris.

BREF APERCU,















*Photos: Morgane BRAVO

Bien à vous,

Morgane BRAVO

Saturday, May 29, 2010

*BREF APERCU : Une Fête des Voisins... à Paris*


***Vendredi 28 Mai, a eu lieu la "Fête des voisins" en France.

La Fête des voisins, également nommée Immeubles en fête, est une fête à l'origine française, qui se donne pour but de permettre à des voisins de se rencontrer de façon conviviale, afin de rompre l'isolement qui, selon ses organisateurs, gagne de plus en plus les villes, et de tenter de créer un sentiment d'appartenance au quartier.

Historique :
Cette fête est due à l'initiative d'Atanase Périfan, qui en avait lancé l'idée en 1999 dans le 17e arrondissement de Paris, avec l'association qu'il avait créée quelques années plus tôt, Paris d'Amis.

Dès 2000, l'Association des maires de France, puis les bailleurs sociaux (organismes HLM), ont appuyé cette initiative qui s'est ensuite développée dans toute la France. De 2000 à 2009, elle a lieu le dernier mardi du mois de mai de chaque année.
Quelques sponsors commerciaux coopèrent également à l'organisation de cette fête.

*À partir de 2010, cette fête est organisée le dernier vendredi du mois de mai.
Wikipédia

***BREF APERCU, d'une Fête des Voisins...à Paris :



IPAD ;-)















*Photos : Morgane BRAVO

***La Fête des Voisins remporte un succès qui ne se dément pas, d'année en année.

Bien à vous,

Morgane BRAVO

Thursday, May 27, 2010

Grand Paris : adoption définitive du projet de loi par le Parlement

***Le projet de loi sur le Grand Paris, prévoyant une double boucle de métro automatique de 130 km autour de Paris, a été définitivement adopté jeudi par le Parlement, lors d'un ultime vote du Sénat (179 voix contre 153).

Cette double boucle, qui doit relier neuf "territoires de projet" (Plaine-Commune, Roissy, Orly, Saclay, Défense, Champs-sur-Marne, Evry, Seine-Oise et Montfermeil-Clichy-sous-Bois), doit favoriser la création d'un million d'emplois en 15 ans, selon le secrétaire d'Etat Christian Blanc (région-capitale).

Sans surprise, au Sénat, l'UMP a voté pour les conclusions de la commission mixte paritaire (CMP), ainsi que le groupe de l'Union centriste, face à l'opposition du PS, du PCF et des radicaux de gauche.

"Dès septembre 2010, le débat public et la concertation relatif au Grand Paris pourront commencer", a déclaré M. Blanc.

L'opposition, à l'image de Serge Lagauche (PS), a dénoncé "un texte autoritaire et recentralisateur ».

AFP
27 MAI 2010

Bien à vous,

Morgane BRAVO

Wednesday, May 26, 2010

*BREF APERCU : Journées Numériques 2010...à Paris*


***ENSEIGNER ET LE NUMÉRIQUE ?
Journées numériques
Les 17 et 18 mai 2010

L’Université Paris Descartes a organisé la 4e édition de ses JNUM : Enseigner et le numérique ?
Au centre de Paris, l’Université Paris Descartes a invité à deux journées de réflexion sur les pratiques numériques et les perspectives d’innovation des acteurs de l’enseignement supérieur.
Depuis plusieurs années, le numérique transforme la pédagogie et modifie les rapports enseignants - apprenants. Lieu d’expérimentation privilégié, celle-ci connaît aujourd’hui une profonde mutation dont le numérique augmente les moyens et la portée. L’observation de ces nouvelles pratiques et des usages de cet « artisanat numérique » est essentielle comme moteur d’innovation pour l’Université.

Les Journées numériques 2010 avaient pour ambition d’apporter des réponses à toutes les questions posées à travers des débats, des démonstrations et des ateliers pratiques, en invitant les visiteurs à participer en temps réel à la « fabrique » université (SMS, tweets, images). Elles s’inscrivaient dans une démarche recherche-action à laquelle on souhaitait associer largement tous les publics : étudiants, enseignants, acteurs de la formation, de la recherche et de l’insertion professionnelle, acteurs de la vie numérique, entrepreneurs, médias...

Temps forts :
- Des conférences réunissant des acteurs de la pédagogie numérique francophone (Canada, Suisse, Agence universitaire de la Francophonie, Collège de France);
- Des présentations sur le thème Université fabrique du futur :
1. Santé 2.0
2. Nouvelles pratiques, nouveaux usages
3. Social Learning, identité numérique
4. Usages numériques et Université durable en partenariat avec l’association Acidd

- Un carré des blogueurs en duplex avec « Second Life » : plateau-radio collaboratif, BarCamp (ateliers participatifs)
- Un Carrefour des Possibles de la Fing (Fondation Internet nouvelle génération) : présentation de 10 projets innovants autour des usages du numérique
- Un village des partenaires (Apple, Microsoft, Mitsubishi).

jnum10

*BREF APERCU :
Photos : Morgane BRAVO













***Le carré des blogueurs sur Second Life :






***Table ronde Université, engagement social et numérique


Participants :
- Gilles Berhault, président d'ACIDD, auteur de "développement durable 2.0"
- Thierry Stoehr, de l'Université Paris-Diderot, s'occupe du Centre de formation
logiciels libres (CF2L) de l'UNPIdF ; militant des standards ouverts,
de l'accessibilité au web pour tous et du logiciel libre, président de
l'AFUL.
- François Taddei, qui étudie l'idée du campus ouvert et transfrontières ainsi que les nouvelles pratiques et nouvelles pédagogies associées (éducation 2.0, projet wiser-u http://wiser-u.net). Il est chercheur à l'Inserm et directeur du Centre de Recherches Interdisciplinaires de la Faculté de Médecine Paris Descartes.)
- Tristan Nitot, président de Mozilla Europe

Il s'agit d'évoquer la transformation de l'université par le numérique et l'impact que cela a sur son rôle social :
- Partage étendu et ouvert du savoir, au delà des frontières géographiques et physiques
- Accès au savoir pour le plus grand nombre (accessibilité, accès pour tous)
- Le modèle du libre : indispensable ? Ouverture des contenus, des accès, des outils.
- L'université : creuset pour des étudiants citoyens numériques, citoyens du numérique, citoyens éclairés et impliqués.

*La table ronde, animée par Gilles Berhault :

La table ronde s'inscrit dans le cadre d'une après-midi complète consacrée au thème : "usages numériques et université durable" dont l'association ACIDD est partenaire et qui se déroule en 4 temps :
1- Introduction générale
2- De la formation aux usages du numérique à la citoyenneté numérique" (John Augeri - Université numérique régionale Paris Ile-de France, Paris)
3- Table ronde " Université, engagement social et numérique"
4- Dispositif de réalité mixte, un outil d'animation pour les acteurs publics pour des événements culturels et pédagogiques (Hugues Aubin, Ville de Rennes)
















Jacques Schmitten (81 ans, BRAVO! ;-)


Tristan Nitot, président de Mozilla Europe


La présentation de David Cordina, récompensée parmi 4 interventions...

***Toutes les conférences des Journées numériques 2010 sont en lignes :

http://mediatheque.parisdescartes.fr/rubrique.php3?id_rubrique=687&sens=1


**FELICITATIONS à Sophie Mahéo ;-) & aux organisateurs pour ces JNUM10!

De nombreuses perspectives d'évolution à Paris Descartes, projets dynamiques : Conférences très intéressantes...Développement Durable 2.0...!

La France au XXIe Siècle : Enseigner et le numérique...?! Aussi...pour les Seniors...la preuve ;-)!

A SUIVRE...!

Bien à vous,

Morgane BRAVO

Thursday, May 20, 2010

*Nouveau conseil d’administration pour le STIF...*

***Pour la première fois depuis les résultats des dernières élections régionales, le Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF) a réuni le 6 mai dernier son nouveau conseil d’administration. Valérie Pécresse, Nicolas About et Ghislaine Sénée, maire d’Evecquemont font leur entrée.

7,5 milliards d’euros de budget

Décentralisé depuis juillet 2005, le STIF est l’émanation des collectivités locales d’Île-de-France (Conseil régional d’Île-de-France, Ville de Paris, et Conseils généraux des 7 départements d’Île-de-France) fédérées au sein de son Conseil.

Son Conseil est composé de 29 membres dont 15 représentants du Conseil régional, 5 représentants de la Ville de Paris, 1 représentant pour chacun des 7 départements, 1 représentant de la Chambre régionale de commerce et d’industrie de Paris-Île-de- France (CRCI) et 1 représentant des Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de la Région Île-de-France, élu par ses pairs.

Le Stif au budget de 7,5 milliards d’euros est financé à 38% par les entreprises, à 38% par les usagers voyageurs sous la forme de tickets et de forfaits, à 18,5% par les collectivités (région, départements, Ville de Paris, État) et à 4,6% par d’autres recettes.

Pécresse, About et Sénée font leur entrée

A la tête du STIF, toujours Jean-Paul Huchon, puisqu’il préside la Région. Quatre conseillers régionaux PS ou apparentés font leur entrée : Christine Revault d’Allones, Hicham Affane, Philippe Sainsard, et Daniel Guérin ; quatre Europe Écologie : Jean-Vincent Placé, Pierre Serne, Laurence Bonzani et Ghislaine Senée, maire d’Evecquemont et un communiste : Laurence Cohen.

Pour l’UMP, Valérie Pécresse supplante Roger Karoutchi. Jean-Pierre Spilbauer, Brigitte Kuster et Nicolas About, sénateur des Yvelines, l’accompagnent.

Le conseil à la charge de fixer les tarifs, moderniser le système de transports publics franciliens et de cofinancer la modernisation ou la création des équipements nécessaires à l’amélioration de la qualité de service.

MediaSeine

Bien à vous,

Morgane BRAVO

Friday, May 14, 2010

*Le Grand Paris d'Henri IV...*

***Le 14 mai 1610, Henri IV quitte le Louvre pour se rendre au chevet de son ami Sully, malade. Dans les mêmes moments, un grand roux, Ravaillac, quitte l'auberge des Trois-Pigeons à la hauteur de l'église Saint-Roch. Il se dirige vers la rue de la Ferronnerie qu'emprunte le carrosse royal. Là, profitant d'un bouchon (déjà !), il se précipite sur le roi, qu'il poignarde. Transporté au Louvre, Henri IV y expire. Il est le seul souverain qui y soit mort.

A l'occasion de son décès, le Mercure français écrit : "Quant à sa magnificence en ces bâtiments, nul de ses devanciers ne l'a égalé." Cette phrase rappelle qu'il fut un monarque bâtisseur : il développa, le premier, une véritable pensée urbanistique pour la capitale. Pendant ses seize années de règne, Paris, qui couvrait 586 hectares et comptait 300 000 habitants, s'est profondément transformé.

La cité médiévale aux ruelles tortueuses qu'il avait connue lors de son couronnement en 1594 allait faire place à une ville aux rues rectilignes ordonnées autour de places géométriques (place des Vosges et place Dauphine).

Avant lui, Paris ne possédait pas de vraie place. Il en lèguera deux, dont la place Royale, rebaptisée place des Vosges sous la Révolution. Si les piliers des bâtiments qui la bordent sont en pierre, les façades au-dessus ne sont qu'un immense trompe-l'œil. Construites en pans de bois, elles sont recouvertes d'un enduit de plâtre peint qui leur donne l'aspect de la pierre et de la brique. Sa construction ne sera totalement achevée qu'en 1612 ; ce sera le jeune Louis XIII qui l'inaugurera.

"VENTRE SAINT GRIS !"

Ses décisions, comme l'interdiction de construire des maisons avec des saillies qui, en s'écroulant, pouvaient faire des blessés, ou le respect du tracé des rues sont à l'origine des documents d'urbanisme.

Nous lui devons aussi le pont Neuf, voulu par Henri III. Il modifia le projet en supprimant les maisons prévues dessus, pour que les Parisiens puissent voir le fleuve. Il fit installer une fontaine avec la statue de la Samaritaine abreuvant le Christ. C'est elle qui donna son nom au grand magasin de la rive droite. La construction du pont s'accompagna de la création de la place et de la rue Dauphine.

Le terrain où il voulait créer la rue Dauphine appartenait alors au couvent des Augustins, qui y cultivaient des légumes destinés aux pauvres. Devant les réticences des religieux, Henri, qui sait que les commerces qui s'y installeront leur rapporteront davantage, leur dit : "Ventre saint gris ! Le revenu que vous en tirerez vaut bien des choux !" Et pour montrer sa détermination, il leur lance : "Si ce n'est pas ouvert demain, je la perce au canon !"

Le palais des Tuileries, incendié par la Commune, et le Louvre, qui n'occupait que le quart de l'actuelle cour Carrée, étaient alors séparés par un espace libre. Henri IV souhaita les relier par une grande galerie longeant la Seine, ce fut son troisième grand chantier.

Longue de 470 mètres, elle est la plus longue d'Europe. Il y organisa même des chasses au renard que l'on forçait à cheval avec une meute de chiens ! Ce grand dessein lui valut le surnom d'"inventeur et de premier maçon du grand Louvre".

Francis Gouge
Le Monde
15.05.10

***Henri IV de France :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_IV_de_France

Bien à vous,

Morgane BRAVO

Thursday, May 13, 2010

*LE GRAND PARIS : Philippe DOMINATI...*


***Après l’Assemblée nationale, le Sénat a voté, par 179 voix contre 153, le projet de loi sur le Grand Paris. Cette loi est censée être la première étape du projet présidentiel présenté par Nicolas Sarkozy au début de son mandat. Le projet prévoit la création de deux établissements publics concernant la construction du métro automatique autour de la capitale pour un coût de 21,4 milliards, ainsi que le développement du plateau de Saclay pour la recherche. Ce sujet touchant, dans sa première partie, directement la capitale, je vous fais part de mon intervention lors de la discussion générale où j'expose mon soutien à l'ambition du Président, tout en laissant percevoir ma perplexité quant au contenu de la loi.

" Monsieur le Ministre,

Tous les Présidents de la Ve République se sont impliqués dans le déveleppement de la capitale, mais c’est le Président Giscard d’Estaing qui a réconcilié Paris avec la France en modifiant le statut de la ville afin de permettre, pour la première fois depuis des siècles, l’élection d’un maire. Il faut aussi noter que, sous sa présidence, nous avons procédé aux premières élections des conseils régionaux au suffrage universel.

Le Président Mitterrand, dans un premier temps, a manifesté sa méfiance en voulant morceler la ville en vingt communes autonomes, puis, devant l’indignation des Parisiens et la fronde du Sénat, il a modifié son projet pour associer le statut de la capitale avec celui de Lyon et de Marseille.

Le Président Chirac, par son accession à la magistrature suprême, alors qu’il était maire de Paris et député de la Corrèze, a démontré que la France n’avait plus rien à craindre de la ville de Paris et que celle-ci était essentielle à la croissance et à la prospérité de notre pays.

Aussi, quand le Président Nicolas Sarkozy, dès le début de son mandat, s’est engagé à développer son projet du Grand Paris, il a répondu à l’ambition de modernité et de dynamisme qui est nécessaire pour une métropole mondiale ayant perdu un peu de son éclat.

Son projet suscite beaucoup d’espérances et il semble logique que l’on cherche tout d’abord à en établir les fondations en définissant le périmètre du territoire des populations concernées, la gouvernance qui mettra fin au morcellement provoqué par la multitude des collectivités territoriales, mais qui tiendra compte de la légitimité électorale, et enfin les caractéristiques du budget alloué à cette collectivité.

Le Gouvernement défend cette ambition pour l’ensemble du territoire national avec la réforme des collectivités territoriales, que je soutiens sans réserve, mais qui, malheureusement, ne s’applique pas à Paris dans le texte voté par le Sénat, au prétexte que ces dispositions seront abordées dans le projet de loi relatif au Grand Paris.

Malgré l’engagement du Gouvernement, ce projet de loi ne traite aucun des sujets qui sont pourtant incontournables pour donner du crédit et une légitimité à une telle ambition . Cette loi ne répond pas à l’exigence politique car il s’agit d’un texte technique tendant à organiser l’engagement de l’État essentiellement dans deux domaines : les transports collectifs et la recherche scientifique, plus particulièrement sur le plateau de Saclay.

Une quatrième société d'Etat

Concernant les transports collectifs, une très forte majorité, dont je ne fais pas partie, associant le Gouvernement, de nombreux membres de la majorité et la totalité de l’opposition, souhaite maintenir coûte que coûte le système qui est en place depuis 1945. Ce système, qui constitue une exception en France, en Europe et qui n’est pratiqué dans aucune des villes-monde que nous évoquons, c’est le monopole exclusif de l’État sur les transports collectifs, pour les uns, au nom de la défense du service public et, pour les autres, au nom de l’efficacité centralisatrice ou du maintien de la paix sociale.

Pourtant, le président de la SNCF, que nous avons récemment reçu à la Commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, nous a fait part de la réussite incontestable de la réforme des transports régionaux. Dans toutes les régions, même celles où des difficultés de gestion demeurent, tous les acteurs se sont appropriés cette réforme et sont satisfaits. Toutes les régions… sauf une, celle où l’État veut assumer un rôle par le monopole de ses sociétés publiques ! Cela a valu au Parisien que je suis de voir évoqués dans la presse locale des incidents pendant 142 jours durant l’année 2009.

Le Gouvernement a même demandé à Bruxelles une dérogation pour prolonger la durée du monopole public et Monsieur Blanc, Secrétaire d’Etat chargé du développement de la Région capitale, nous propose aujourd’hui la création d’un quatrième établissement public pour résoudre les problèmes que les trois premiers (SNCF, RATP, RFF) n’arrivent plus à régler.

C’est le choix du Gouvernement et, puisque celui-ci veut agir, il convient tout d’abord d’apprécier s’il s’en donne les moyens.

Un grand emprunt pour le Grand Paris

Une dotation initiale de 4 milliards d’euros doit permettre dans un premier temps d’emprunter plus d’une vingtaine de milliards d’euros d’ici à 2025 pour réaliser le métro automatique. La multiplication des montages de ce type peut permettre à l’État de masquer sa dépendance à l’endettement, qui est de plus en plus mal acceptée par nos concitoyens. Finalement, sur le plan financier et à quelques unités près, le projet du Grand Paris est un second grand emprunt, décidé quelques semaines après celui qui a été voté par le Sénat en ce début d’année.

Ce schéma est classique. Les pouvoirs publics agissent ainsi depuis trente ans : un capital initial faible, un endettement fort, des ressources induites aléatoires et des frais de fonctionnement générés. Pour le projet qui nous intéresse, ces derniers seront de l’ordre de 7 milliards d’euros. Pour l’instant dû moins, car il faut rappeler que les engagements de l’État en matière de transports publics en Île-de-France sont rarement tenus. Les estimations financières sont systématiquement dépassées. Cette situation n’est pas anormale tant il est difficile de réaliser des infrastructures en milieu urbain. Ainsi, en 1992, pour le projet EOLE, les prévisions furent de 950 millions d’euros et il a fallu abandonner la seconde partie du tracé, qui est aujourd’hui reprise, car le montant final atteignait 1,2 milliard d’euros. En 1989, pour le projet METEOR, les prévisions furent établies à 670 millions d’euros, pour des coûts qui dépassèrent finalement 1 milliard d’euros. Lors des auditions de la commission spéciale, le représentant d’une société nous a indiqué que, pour un projet du même type à Hong Kong, les coûts avaient atteint 500 millions d’euros par kilomètre de voies.

Le coeur de Paris peu concerné

En définitive, nous percevons donc bien les incertitudes et la complexité que suscitent les transports publics en Île-de-France et il semble souhaitable qu’une vision d’ensemble, inspirée du rapport de M. Gilles Carrez, puisse au préalable en définir les modalités.

Tout cela m’amène, comme un grand nombre de mes collègues, à m’interroger quant aux engagements de l’État concernant la modernisation et la mise à niveau du réseau existant. Le Président de la SNCF, pour sa part, estime à 4 milliards d’euros les seuls frais de fonctionnement pour les dix prochaines années. Or la SNCF n’assure qu’un quart du trafic francilien…

Une autre interrogation se pose quant à l’articulation et la coordination avec le projet Arc Express pour l’est de l’agglomération.

Par ailleurs, si l’État a réussi, avec Roissy-Charles-de-Gaulle, la construction et le développement du plus grand aéroport continental en Europe, il faut combler l’oubli de n’avoir relié cet aéroport international qu’avec le centre de l’agglomération. Après des années d’études, la liaison entre l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle et Paris Est a été initiée et il apparaît clairement qu’elle est incompatible avec le projet de double boucle. Va-t-il falloir renoncer ?

Enfin le projet de loi ne prévoit rien pour renforcer les infrastructures du cœur de Paris, alors que toutes les études nous conduisent à conclure que, si le nouveau réseau connaît le succès que nous lui souhaitons tous, il entraînera inéluctablement un accroissement très fort sur le barreau central. Or cet accroissement ne peut être absorbé par les infrastructures existantes.

En projetant sa vision d’un Grand Paris, le Président de la République a suscité beaucoup d’espoir, un espoir partagé par les Parisiens, les Franciliens et les habitants du bassin parisien. Le Secrétaire d’Etat chargé du développement de la Région capitale a eu, pour sa part, la mission d’animer les débats et parfois, faute de débats, la réflexion. Vous l’avez compris, j’aurais préféré que ce premier projet de loi soit un élément fondateur et déterminant du Grand Paris, mais, s’il nous faut commencer par la technicité administrative qui consiste à créer deux établissements publics, alors avançons…Ces établissements seront les outils du Gouvernement et nul ne doute, compte tenu de la durée des projets entrepris, qu’ils évolueront. Bien que perplexe par rapport à la méthode employée, je préfère l’action à l’immobilisme. "

***MES AMENDEMENTS GRAND PARIS :

Sur 19 amendements que j'ai déposés, près de la moitié ont été adoptés. Ils visaient notamment :
- à réaffirmer l'objectif de croissance économique du Grand Paris et le poids de sa zone centrale qui regroupe plus de 50% de la population et 70% des emplois de la Région
- à veiller à la réactivité de la gouvernance du conseil d'administration
- à faire en sorte que les infrastructures du réseau du Grand Paris intègrent des dispositifs destinés à permettre le déploiement d'un réseau numérique à très haut débit
- à faire remettre par le gouvernement au Parlement, d'ici le 31 décembre 2013, un rapport d'étape évaluant l'état d'application du texte sur le Grand Paris.
Ce rapport fait notamment mention des capitaux nécessaires à la finalisation du projet de réseau de transport public du Grand Paris.

Projet de Loi : http://ameli.senat.fr/recherche/recherche.jsp?session=2009-2010&texte=367&senateur=04071H&groupe=ALL&commission=ALL&article=ALL&contenu=&sort=ALL&ordre=depot#resultats

Philippe Dominati
Sénateur de Paris

Bien à vous,

Morgane BRAVO

*Paris candidat aux JO de 2024?...*


***Le Grand Paris servirait de tremplin à la candidature de Paris aux JO de... 2024!

C'est ce qu'on apprend à la fin du livre de Christian Blanc, le Secrétaire d'Etat chargé du dossier.

En effet, les infrastructures ainsi créées pourraient notamment servir la candidature de Paris en 2024 afin de fêter le centenaire de la tenue des Jeux Olympiques de 1924.

LES INDISCRETS
13/05/2010

Bien à vous,

Morgane BRAVO

Tuesday, May 11, 2010

*Nicolas Sarkozy met en scène son retour sur le théâtre européen*


***Nicolas Sarkozy a convoqué à l'Elysée le premier ministre François Fillon, le ministre du budget François Baroin, celui des affaires étrangères Bernard Kouchner, des affaires européennes Pierre Lellouche, le directeur de cabinet de la ministre de l'économie Christine Lagarde et Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement.

La presse guette une déclaration. Il n'y en aura pas. Et pour cause : les négociations sur la création d'un fonds d'assistance financière sont en cours à l'Ecofin de Bruxelles qui réunit les ministres des finances européens. Elles interdisent toute prise de position intempestive. Angela Merkel vient tout juste d'accepter le principe d'une garantie des Etats européens, alors que la délégation allemande plaidait pour des prêts bilatéraux sur le modèle de celui décidé pour la Grèce.

Jean-Claude Trichet, le président de la BCE, se demande lui si le montant des garanties européennes suffira à stopper la spéculation. Nicolas Sarkozy vient d'avoir ses deux interlocuteurs au téléphone. Il s'est aussi entretenu avec Barack Obama, soucieux de voir l'euro remonter pour ne pas pénaliser les exportations américaines.

"CRISE SYSTÉMIQUE"

Dans ce contexte encore très mouvant, fallait-il vraiment réunir tous ces ministres ? "La réunion de l'Elysée était purement psychologique, pour montrer aux Français que Nicolas Sarkozy veille", décrypte un proche du président. De fait, il faudra encore six heures de discussions pour s'entendre sur les modalités du fonds européen d'assistance financière.

Depuis Paris, Xavier Musca, le conseiller économique de M. Sarkozy, est en contact avec Christine Lagarde qui négocie à Bruxelles et avec Ramon Fernandez le directeur du Trésor. C'est seulement à 1 heure que, rassuré, il cessera d'appeler Nicolas Sarkozy. L'accord entre Européens est scellé à 2 heures.

Depuis le sommet européen de vendredi, le président français orchestre son grand retour sur la scène européenne. Il cherche à prendre le leadership politique au moment où les institutions européennes démontrent leur faiblesse et où nombre de gouvernements sont fragilisés par les élections internes.

M. Sarkozy arrive au sommet avec une heure et demie d'avance et fait retarder le dîner de deux heures. Entre-temps, il multiplie les contacts téléphoniques et les rencontres avec les chefs de gouvernement : l'italien Silvio Berlusconi, le portugais José Socrates et bien sûr Angela Merkel. Le président français voit aussi Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, Herman Van Rompuy, le président de l'Union et M. Trichet.

Son analyse : l'Europe n'est plus seulement confrontée à la crise grecque. Elle vit "une crise systémique" qui appelle une "réponse systémique". La spéculation qui s'est déchaînée au cours des heures précédentes le sert. Elle a raison des réticences de Mme Merkel et de la prudence de M. Trichet.

Sur le fond, l'analyse de M.Sarkozy rejoint celle de Jacques Delors qui, dimanche à Bruxelles, fête tristement les 60 ans de l'Union européenne : l'Allemagne a trop tardé à réagir. Mais comme ce dernier, le président français refuse la politique du bouc émissaire.

Il joue à fond l'entente franco-allemande : "Il tenait absolument à préserver l'unité du couple et ne voulait pas donner l'impression de bousculer Angela Merkel", souligne un responsable de la majorité. C'est un changement total par rapport à 2008. A l'époque, M. Sarkozy n'hésitait pas à étaler sur la place publique les irritations que suscitait la lenteur de réaction du partenaire allemand face à la crise financière.

FRONT INTERNE

Sur les photos du week-end cependant, le couple s'affiche désuni : Angela Merkel a fait le déplacement à Moscou pour assister aux cérémonies du 65e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale. Nicolas Sarkozy, lui, a déclaré forfait.

Dès vendredi, à la sortie du Conseil européen, il a jugé la crise européenne trop grave pour faire le déplacement au risque de froisser Dmitri Medvedev, le président russe. Samedi, il annule officiellement son déplacement. "En période de crise, les Français préfèrent que leur président soit en France plutôt qu'à Moscou", fait valoir Franck Louvrier, responsable de la communication à l'Elysée.

C'est qu'une autre bataille se déroule sur le front interne. Le parfum de rigueur distillé par François Fillon, sur fond de crise européenne ne fait pas l'affaire de l'Elysée. Jeudi, le premier ministre a annoncé le gel des dépenses publiques pendant trois ans.

Vendredi, le chef de l'Etat a demandé à son premier ministre de contester le mot de rigueur pour ne pas fournir d'angle d'attaques aux syndicats conviés à l'Elysée lundi 10 mai pour un sommet social. "La rigueur, ce n'est pas du tout la politique du président et du gouvernement", indique Henri Guaino, le conseiller spécial du président dans un entretien au Figaro samedi.

Si Nicolas Sarkozy entend faire de l'Europe un tremplin pour rebondir, il ne veut pas donner l'impression que l'Europe dicte l'austérité à la France. Dans la majorité cependant, le mot n'est plus tabou. "Le mot que j'utilise, c'est celui de rigueur", a commenté lundi sur Europe 1 Jean-François Copé, le président du groupe UMP de l'Assemblée nationale.

Françoise Fressoz, Sophie Landrin et Arnaud Leparmentier
Le Monde
10.05.10

Bien à vous,

Morgane BRAVO

Monday, May 10, 2010

*BREF APERCU : Petit-déjeuner Conférence...Eva JOLY*


***Petit-déjeuner conférence,

L’Alliance Internationale(ASSOCIATION DES ANCIENS ET AMIS DE LA CITE INTERNATIONALE), a accueilli :

Eva Joly

Vendredi 7 mai de 8h30 à 10h

à la Maison Internationale - Salon David Weill

autour du thème

« De la lutte anti-corruption à la politique :

un parcours hors du commun »

Ancienne magistrate de nationalité franco-norvégienne, Eva Joly est actuellement députée européenne dans la circonscription Ile-de-France, sur la liste Europe Ecologie.

Eva Joly a suivi un parcours professionnel atypique, conseillère juridique d’un hôpital psychiatrique en début de carrière elle fait son entrée dans la magistrature à 38 ans. En 1992, elle est la première secrétaire générale adjointe du CIRI (Comité interministériel de restructuration industrielle) à ne pas sortir de l’ENA. Pendant les années 2000, Eva Joly retourne dans son pays d’origine, la Norvège, et occupe le poste de conseillère gouvernementale dans la lutte contre la corruption et la délinquance financière internationale. En 2005, elle crée le Network ; un réseau privé de juges et d'enquêteurs luttant contre la corruption. En 2008, elle rejoint Europe Ecologie et est élue députée européenne aux élections de juin 2009.

***BREF APERCU
Photos : Morgane BRAVO































CITE INTERNATIONALE UNIVERSITAIRE DE PARIS

Dont, Morgane BRAVO...!

***Excellente conférence d'Eva JOLY...sujets d'actualité!

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*RENCONTRES INTERNATIONALES : DES ANCIENS DE LA CIUP..*

Les 28 et 29 août 2010, les anciens résidents de la Cité internationale universitaire de Paris sont conviés pour un grand rassemblement intergénérationnel :
http://www.riac.fr

http://bit.ly/dck00D

*HUB sur VIADEO :

ANCIENS RESIDENTS: CITE INTERNATIONALE UNIVERSITAIRE DE PARIS
http://www.viadeo.com/hu03/002gg65y4donxpy/anciens-residents-cite-internationale-universitaire-de-paris

BIENVENUE, WELCOME, BIENVENIDO...!

A SUIVRE...!

Bien à vous,

Morgane BRAVO