Monday, March 28, 2011

*Comment Martine AUBRY se sert des jeunes comme tremplin pour sa carrière ?


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Martine AUBRY, Première secrétaire du Parti Socialiste, au milieu des
années 90 a été victime de la vague bleue. Quelle dure époque pour la
Gauche qui accumulaient les défaites !!! La pauvre Martine était 
alors une ancienne ministre à la dérive, sans circonscription, ni
même de mandat local.

Il lui fallait alors trouvé une idée pour redorer son lustre et faire
un coup d’éclat. Après une longue réflexion, Martine pensa rapidement
aux jeunes de la banlieue dite sensible de Vaulx-en-Velin. Choix bien
calculé après les premières émeutes urbaines qui braquaient toutes 
les caméras sur cette commune de la périphérie lyonnaise.

Martine se découvrit une fibre sociale et une conscience politique en
faveur de la jeunesse et créa l’association la FACE (Fondation Agir 
Contre l’exclusion). 

Elle décide de s’associer à l’humoriste Guy BEDOS et le metteur en
scène Didier VIGNALI afin de monter l’opération « Quartier libre ».
Cette dernière devait permettre à 12 jeunes des quartiers en échec 
scolaire, de monter un spectacle dont le thème était la banlieue. 

Les médias de l’époque criaient au génie, ils encensaient les Malika,
Véronique, Hayet ou Kheira qui pour leur première se sont produits à 
la Cigale. Martine AUBRY était portée au nu, car était la seule femme
politique à s’intéresser à cette jeunesse dont personne ne parlait. A
chacune de ses sorties avec la troupe, elle avait « une caméra
greffée dans le cul » comme dit aujourd’hui Guy BEDOS, autre parrain
de l’opération.

Seulement cela n’allait pas durer, la politique repris le dessus. Dès
1997, objectif atteint, elle redevient Ministre au sein du 
Gouvernement de cohabitation de Lionel JOSPIN. 

N’ayant donc plus besoin de ces bonnes poires, elle se désengagea en
catimini de la troupe et les abandonna lâchement. Ainsi, plus de 
subvention, plus de plateaux de télé, plus de salles parisiennes, le
retour sur terre fût brutal. La troupe faute de moyens à dû être 
dissoute et les jeunes qui la formaient ont été dispersés dans la
nature. 

Cet épisode montre une fois de plus que la Gauche se moque des
jeunes. Notre génération est pour elle qu’un alibi qui doit lui
permettre le retour au pouvoir. 


Wednesday, March 23, 2011

*BREF APERCU : Soirée Débat..." Le Web : tout est-il si NET ? "*

*Photos : Copyright© Morgane BRAVO*

Dans le cadre de la réflexion pour l’année 2011, « Nouvelles libertés, nouvelles sécurités », le Club 89 organise une série de soirées-débats mensuelles, réunissant des personnalités et experts de la société civile ainsi que de la sphère publique, qui viendront débattre sur des thématiques variées, dont les enjeux sont particulièrement cruciaux pour l’avenir de notre société. La teneur de ces soirées-débats, les pistes de réflexion et d’action qu’elles auront ouvertes, seront diffusées à travers des revues numériques.
 
Soirée débat du :

mardi 22 mars 2011 à 19h15

au Divan du Monde, 75 rue des Martyrs 75018 PARIS


qui a eu pour thème :

" Le Web : tout est-il si NET ? "

Intervenants :

- Jean-Marie COLOMBANI, co-fondateur et directeur de publication du magazine en ligne Slate.fr ; ancien directeur du journal Le Monde de 1994 à 2007.

- Marc MOSSÉ, Directeur des affaires Publiques et Juridiques de Microsoft France. Fondée en 1983, elle est aujourd’hui une des premières filiales de Microsoft dans le monde avec 1 700 collaborateurs. Attaché à sa démarche partenariale originelle, Microsoft France génère avec son écosystème environ 75 000 emplois au cœur de l’économie du logiciel et de l’Internet au service de la société numérique française.

- Justine ATLAN, Directrice de l'association e-enfance, association reconnue d'utilité publique, qui sensibilise sur les risques d’Internet vis-à-vis des enfants, et conseille les parents dans l’exercice de leur autorité en tant que « cyberparent ».

- Benjamin SONNTAG, Cofondateur de la Quadrature du Net. Organisation de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet, elle promeut une adaptation de la législation française et européenne qui soit fidèle aux valeurs qui ont présidé au développement d'Internet, notamment la libre circulation de la connaissance.

en présence de :

- Benoist APPARU, Secrétaire d’Etat chargé du Logement, Président du Club 89




"POUR DE NOUVEAUX DROITS DANS L'ESPACE NUMERIQUE : UNE AUTORITE UNIQUE DU NUMERIQUE ET UN OMBUDSMAN NUMERIQUE"

*"Internet est un formidable vecteur de liberté et de croissance, qui a envahi tous les pans de notre vie et de notre société, modifiant nos modèles de communication et d’échange, dévoilant de nouvelles marges pour nos économies – la filière de l’internet a représenté un quart de la croissance française en 2010 -, révélant de nouvelles sphères d’expression, comme nous l’avons vu lors des révolutions arabes. Pourtant, nous ne sommes qu’à l’aube d’une société numérique, c’est-à-dire d’une société qui a pleinement investi l’espace numérique en s’y sentant protégée dans ses droits.  
Et si justement la confiance dans l’économie numérique, c’est-à-dire la poursuite de sa croissance, passait par une plus grande confiance de la société dans ses usages quotidiens ? Pour cela, il est nécessaire que de nouvelles libertés soient garanties, et que de nouvelles sécurités apparaissent ; il est évident que les droits des individus doivent être pleinement respectés ; il est indispensable que des règles claires et simples s’imposent sur tous les supports. L’espace numérique n’est pas différent, il n’est pas virtuel : ce sont les mêmes valeurs démocratiques, ce sont les mêmes droits qui doivent s’y appliquer. C’est cette conviction qu’ont exprimé Jean-Marie Colombani, fondateur de Slate.fr, Marc Mossé, directeur des affaires juridiques et institutionnelles de Microsoft, Justine Atlan, directrice de l’association e-enfance, et Benjamin Sonntag, cofondateur de l’association la Quadrature du Net, qui participaient mardi 22 mars au débat organisé par le Club 89.

Si nous sommes d’accord, se pose le problème de leur applicabilité dans ce nouvel univers. L’un des problèmes auxquels nous sommes confrontés, outre le volet international des droits dont le Président de la République a fait un thème de travail du G8 de mai prochain, c’est le décalage permanent entre l’évolution des usages et notre capacité à produire des règles partagées. Le temps d’internet n’est ni celui de la législation, ni celui de la justice, ni celui de l’appropriation individuelle.
Ainsi, certaines problématiques mises en avant dans un premier âge de l’internet sont aujourd’hui en passe d’être dépassées. Les usages se déplacent vers des écosystèmes complets et fermés, qui proposent des messageries, des contenus sélectionnées en fonction du profil personnel, de la géo localisation et du commerce électronique, voire des plateformes de téléchargement légal intégrées. Dans ce cadre, les questions les plus importantes ont trait à la privatisation et à l’utilisation commerciale des données privées, à la protection de la vie privée, à la liberté de choix et d’accès. Autre exemple, les différenciations en termes de support, qui commandent encore l’architecture de notre législation, peuvent brutalement être remises en cause par une nouvelle technologie qui se développe rapidement. Dans le cas des téléviseurs connectés, les mêmes contenus peuvent apparaître à l’écran en étant soumis à des régulations et des obligations très différentes selon leur mode de diffusion. Nos concitoyens ne comprennent plus qu’il y ait ce type de différence là où il n’en voit plus. C’est pourquoi il est nécessaire de partir des attentes sociales en matière de droits sur internet, et pas des supports.
Pour résorber ce fossé entre les attentes de nos concitoyens, leur ressenti, leurs usages, et la réalité de la législation, il ne faut plus concevoir celle-ci comme un ensemble de règles précises qui viendraient régir chaque nouveau développement d’internet, et se trouverait vite dépassées, mais comme l’affirmation de principes valables quels que soient les usages et quelles que soient nos technologies, sur tous les supports, pour tous les médias. Les grands principes relatifs aux contenus – la déontologie, la protection des mineurs, création, etc. -, les grands principes relatifs à l’accès – la liberté de choix et d’accès, la protection de la vie privée, etc. -, les grands principes de liberté économique – libre concurrence, respect du droit d’auteur, etc. - doivent constituer un socle législatif commun. Il appartiendrait à une autorité de régulation de préciser l’application concrète de ces principes en fonction des différents supports et des différentes technologies, afin de parvenir à une approche globale et cohérente, quoique différenciée, sur ces sujets – contenus, accès, économie. Cette autorité pourrait naître de la fusion des autorités existantes dont l’activité concernant le numérique est de plus en plus importante – le CSA, l’ARCEP et HADOPI - et constituer une véritable Autorité du numérique, souple et réactive, soumise au contrôle parlementaire. Une telle autorité pourrait travailler en lien permanent avec le Conseil national du numérique qui représente les professionnels, afin de parvenir au meilleur équilibre possible entre croissance et confiance.
Ensuite, il ne suffit pas que les règles existent, encore faut-il qu’elles soient appliquées et simples d’accès pour nos concitoyens, qui ont l’impression croissante que leurs droits individuels ne sont pas toujours respectés sur internet. Si aujourd’hui l’arsenal juridique existe, si les procédures sont mises en place, il serait faux de prétendre qu’elles sont simples d’accès, ou même que les demandes enregistrées sont toujours traitées, que ce soit par les pouvoirs publics ou par les professionnels du secteur. Bien évidemment, il ne s’agit pas de remettre en cause le rôle fondamental de la justice, mais de faciliter l’accès aux procédures existantes, d’offrir une médiation, notamment pour les questions de vie privée, dont le respect est la marque des régimes démocratiques. La CNIL a été en pointe dans la défense de la vie privée sur internet depuis plusieurs années, et vient de montrer sa capacité à enquêter et à agir en condamnant l’un des acteurs majeurs d’internet pour la collecte illégale de données personnelles. Il faudrait renforcer son rôle, en lui donnant un véritable rôle d’Ombudsman numérique, qui serait chargé de veiller au respect des droits des individus et des entreprises, de faciliter leurs relations avec la police et la justice autant qu’avec les professionnels de l’internet. Ce nouveau rôle dévolu à la CNIL permettra de faciliter l’exercice et la protection des droits de chacun ; il facilitera aussi le lien entre l’application de droits nationaux ou européens par des entreprises dont le pays d’origine peut appliquer des législations différentes. Comme l’a souligné la Commission européenne, en matière de respect de la vie privée, c’est le droit du pays de l’utilisateur doit être pris en compte.
Enfin, il est nécessaire de donner à nos concitoyens l’impression qu’ils peuvent maîtriser et comprendre l’information et le traitement des données personnelles les concernant directement. Cela signifie que les entreprises de l’internet doivent faire un effort majeur de transparence, en affichant de manière actualisée la nature des données qu’elles collectent et l’utilisation commerciale qui en est faite. Chaque citoyen doit aussi pouvoir agir sur les informations mises en ligne le concernant. Le développement d’une carte de visite numérique, qui serait créée par chaque internaute et recenserait les informations personnelles qu’il souhaite mettre en avant, la photographie qu’il désire utiliser, etc., pourrait y répondre si cette carte de visite était par principe le premier résultat qu’affichent les moteurs de recherche quand la requête porte sur un nom propre. Ainsi chaque personne pourra être au moins maître de la première information disponible sur lui-même sur internet.
La création d’un Ombudsman numérique au sein de la CNIL, d’une autorité de régulation unique rassemblant les autorités sectorielles, ainsi que le renforcement de la transparence sur les données personnelles sont de nature à permettre à la société de considérer l’univers numérique non comme un monde parallèle mais comme le monde réel, où les mêmes types de droits et de devoirs s’appliquent.

Benoist APPARU,
Président du Club 89,
Secrétaire d’État chargé du logement" *
www.club89.org 
A SUIVRE...!
 Bien à vous,
Morgane BRAVO

*Japon : Paris met en place un dispositif d'aide...*

crédits : Flickr (CC by RobertoMaxwell)
Suite à la terrible catastrophe qui frappe le Japon, la Ville de Paris s'associe à quatre grandes ONG pour mettre en place un dispositif de collecte de dons en faveur des populations sinistrées. Toutes les infos pour faire un don en ligne ou directement en mairie d'arrondissement à partir du vendredi 18 mars.

Communiqué de Bertrand Delanoë
Après le terrible séisme qui a frappé le Japon, je tiens  à redire, au nom de tous les Parisiens,  ma solidarité et mon amitié sincère à la population japonaise si durement atteinte. Je pense également à tous les Japonais de  Paris, inquiets pour leurs familles et ceux qui leur sont chers.

La Ville de Paris  a décidé de s'associer à 4 grandes ONG - la Fondation de France, la Croix-Rouge française, le Secours populaire et le Secours catholique - pour mettre en place un dispositif adapté à la collecte de dons en faveur des populations sinistrées.

Dès aujourd'hui, il sera possible pour tous les Parisiens qui le souhaitent de faire, à partir du site Paris.fr, des dons en ligne à l'une de ces 4 associations.

A partir du vendredi 18  mars, des urnes seront  mises à disposition  dans  chaque mairie d’arrondissement  afin d'assurer la collecte des dons. Ils se feront  uniquement par chèques libellés à l’ordre de l’une de ces ONG  et le nom de celle-ci  devra être reporté sur l’enveloppe.
Faites un don en ligne
Fondation de France
http://www.fondationdefrance.org/
Croix Rouge
http://www.croix-rouge.fr/
Secours Populaire 
http://www.spf75.org/
Secours Catholique
http://www.secours-catholique.org

Bien à vous,
Morgane BRAVO

Thursday, March 17, 2011

*Les associations d'insertion craignent pour leurs budgets...*

Coupes sombres dans l'aideaux quartiers en difficulté

Le gouvernement vient d'annoncer d'importantes baisses des moyens dédiés à la politique de la ville, via les contrats urbains de cohésion sociale (Cucs). Hérouville-Saint-Clair, qui est l'une des principales bénéficiaires dans le Calvados de ces crédits pour quartiers en difficulté, va en souffrir tout particulièrement. « Notre dotation baissera de 40 %, soit 130 000 € au moins », se désole le maire, Rodolphe Thomas. Il vient d'écrire au ministre de la Ville pour avoir des explications.

Les associations en première ligne
Les associations hérouvillaises qui interviennent dans le domaine de l'insertion professionnelle, de la formation, de l'accès au droit, à la culture ou à l'éducation, de la lutte contre l'illettrisme, etc. sont particulièrement touchées puisque tout ou partie de leur budget de fonctionnement provient de ces crédits dits « Cucs ». « Une enveloppe globale est allouée à chaque ville signataire d'un contrat urbain de cohésion sociale. Des priorités sont fixées selon les quartiers », indique-t-on en mairie. Les associations soumettent ensuite leurs projets d'actions et entrent ou pas dans le dispositif de financement Cucs.

Un gâteau bien moins gros
Seulement voilà, pour 2011, le gâteau à se partager risque d'être beaucoup moins gros. « On va essayer de maintenir au maximum notre soutien à l'action dans les quartiers, indique Rodolphe Thomas. Mais la baisse des crédits nous oblige malgré tout à des arbitrages draconiens. » La Ville veut réunir les associations la semaine prochaine pour réfléchir au meilleur scénario.

Inquiétude chez Asmodu
Asmodu prépare des stagiaires à l'obtention du permis de conduire, travaille sur la prévention des addictions, le rapport à la loi... Son directeur, Gilbert Nicollet, a appris hier que le financement de son association n'était pas assuré à partir de l'automne. « Notre travail avec les stagiaires actuels est financé jusqu'en octobre. Ce qui est plus incertain, c'est notre capacité à accueillir un nouveau groupe de gens à la rentrée », s'inquiète-t-il. Depuis sa création, il y a trois ans, Asmodu a accompagné trois groupes de 21 stagiaires. Ces personnes payent un droit d'entrée de 120 €. « Chaque année, le contrat urbain de cohésion sociale finance l'aide à 15 des 21 stagiaires et le conseil général aux six autres », poursuit Gilbert Nicollet. L'association emploie un salarié à Hérouville et deux à Cherbourg.

Dix emplois dans la balanceà La voix des femmes
La voix des femmes est elle aussi en première ligne des associations qui risquent de vaciller avec cette baisse des crédits d'État. « Le financement CUCS qui nous est attribué actuellement est de l'ordre de 53 000 €. Si les 40 % de baisse s'appliquent, nous perdrions donc 21 000 €. C'est considérable », s'alarme Évelyne Gaillet. La vice-présidente de La voix des femmes y voit un double problème : « D'abord, comment fait-on pour garder les dix personnes que l'on emploie ? Ensuite, comment aide-t-on tous ces gens hors circuit qui ont besoin de nous pour reprendre pied dans la société ? On nous prive d'agir au moment où les besoins sont en croissance exponentielle. » Elle le martèle : « Il nous faut réagir collectivement si nous ne voulons pas être les premiers à payer le prix du désengagement de l'État. »
02 février 2011 


http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Les-associations-d-insertion-craignent-pour-leurs-budgets-_14327-avd-20110202-59828628_actuLocale.Htm 

Bien à vous,
Morgane BRAVO